Sénégal: la 2e phase du Programme d’urgence de développement communautaire, qui prévoit 76 centrales solaires, reçoit un appui de la BAD




En plus de ces centrales, le Programme permettra, dans le secteur de l’énergie, la pose de 1023 km de réseaux électriques moyenne et basse tensions dans les zones reculées du Sénégal

 

Le conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé, le 27 septembre dernier, à Abidjan, un prêt de 60 millions d’euros destiné au financement de la seconde phase du Programme d’urgence de développement communautaire du Sénégal.

Dans le secteur de l’énergie, la deuxième phase de ce programme lancé en 2015 prévoit l’installation de 76 centrales solaires et la pose de 1 023 km de réseaux électriques moyenne et basse tensions pour étendre l’accès à l’électricité dans les zones reculées de ce pays d’Afrique de l’Ouest.

Dans d’autres secteurs, il est prévu: “la mise en place de 109 entreprises agricoles rurales, la création de 109 périmètres horticoles (dotés d’équipements d’irrigation), la réalisation de 105 forages et 710 km de pistes rurales, […] la construction de 70 postes de santé tous équipés.”

Le coût global de la mise en oeuvre de cette deuxième phase, qui couvre une période de quatre ans, est de 162,03 millions d’euros. Le Sénégal bénéficie également du concours de la Banque islamique de développement et du Fonds saoudien pour le développement dans le cadre de ce Programme.

Cette phase cible les régions de Ziguinchor, Kolda, Kaolack, Thiès et Kaffrine

Le Programme d’urgence de développement communautaire est destiné à développer l’agriculture en milieu rural et à offrir aux populations des zones reculées un meilleur accès aux services sociaux de base.

Il s’agit de la deuxième contribution de la BAD après un premier prêt de 43 millions d’euros fourni lors de la mise en oeuvre de la première phase (juillet 2015 – décembre 2017).

Selon les données publiées par la Banque africaine de développement, la première phase a permis de mener des travaux d’électrification “dans 299 villages”, la mise en place de “52 centrales photovoltaïques” ainsi que la réalisation de “127 systèmes d’alimentation en eau potable qui ont bénéficié à 304 000 personnes.”

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