Vivo Energy, gérant des stations-service Shell sur le continent africain, désormais côté à la Bourse de Londres




Le groupe néerlandais a bouclé vendredi, 04 mai, son introduction en Bourse à Londres pour une valorisation de 2 milliards de livres

 

Le groupe néerlandais Vivo Energy, connu pour distribuer l’essence de Shell en Afrique, a bouclé vendredi, 04 mai, son introduction en Bourse à Londres pour une valorisation de 2 milliards de livres.

Vivo, dont le siège est à Amsterdam, gère un réseau de plus de 1 800 stations-service de Shell dans 15 pays africains, dont la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Kenya, le Ghana, le Maroc et la Tunisie. La société sera bientôt présente dans neuf pays africains supplémentaires, quand elle aura conclu le rachat annoncé fin 2017 de 300 stations-service du groupe Engen, filiale du groupe malaisien Pretronas.

Elle a été créée en 2011 et détient la licence exclusive pour vendre en Afrique les produits de la major anglo-néerlandaise Shell, qui, elle, est présente depuis plus de 100 ans sur le continent. La société avait annoncé en avril son intention de se coter sur le marché londonien, ce qu’elle est parvenue à faire vendredi, en annonçant dans un communiqué avoir obtenu un prix de 165 pence par action.

Cette opération a porté sur la vente de 27,7% du capital, permettant de lever 548 millions de livres (621 millions d’euros), pour une valorisation de 1,98 milliard de livres (2,2 milliards d’euros). L’offre pourrait même être augmentée pour atteindre 30,5% des actions selon l’intérêt des investisseurs.

Les actions provisoires sont cotées depuis vendredi sur le marché, avant l’entrée formelle à la Bourse de Londres prévue jeudi prochain. « Nous sommes extrêmement satisfaits de la réponse que les investisseurs ont apportée à notre offre, qui s’est déroulée dans une période difficile pour l’ensemble des marchés », s’est réjoui Christian Chammas, directeur général de Vivo Energy, cité dans le communiqué.

Il s’agit selon l’agence Bloomberg de la plus grande introduction en Bourse à Londres depuis le début de l’année. Il s’agit également de la plus importante opération sur le marché londonien en valorisation d’une entreprise opérant en Afrique depuis 2005. Ses actionnaires étaient jusqu’à présent le groupe pétrolier suisse Vitol et le fonds d’investissement britannique Helios Investment Partners.

Dans un entretien à Bloomberg, M. Chammas explique que la part de Vitol passe de 55% du capital à 40% et celle de Helios de 44% à 30%. Le dirigeant indique que les investisseurs ont répondu présents en étant convaincus de la croissance à venir de la demande de carburant en Afrique.

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