Un projet pilote lancé à cet effet. Il sera mis en oeuvre par la Société nationale de distribution des pétroles et la Société tunisienne de l’électricité et du gaz
La ministre tunisienne de l’Industrie, de l’Energie et des Mines, Salwa Sghaier, a présidé, le 19 décembre dernier, la cérémonie de signature d’un mémorandum d’entente visant à fournir l’infrastructure nécessaire à l’inclusion des voitures électriques dans la flotte nationale des voitures roulant en Tunisie.
Le protocole d’entente a été signé par le PDG de la Société nationale de distribution des pétroles (SNDP) – Nabil Smida – et le PDG de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG), Hichem Anan.
L’engagement porte sur la mise en place de stations de recharge des voitures électriques. Le projet pilote concernera dans un premier temps les voitures administratives avant sa généralisation.
La ministre de l’Energie estime que la Tunisie dispose de l’intelligence artificielle et de l’infrastructure technologique nécessaires pour utiliser des voitures plus propres.
D’après les statistiques publiques du ministère de l’Energie, le secteur des transports est le premier consommateur d’énergies en Tunisie avec une moyenne de consommation de 2,56 millions de tonnes d’équivalent pétrole par an. Les prévisions pour 2030 tablent sur une consommation de 5 millions de tonnes d’équivalent pétrole par an dans le pays du Maghreb.
Le protocole d’entente signé le 19 décembre entre la SNDP et la STEG s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de réduction de la consommation des énergies fossiles et de suivi du développement technologique en matière de maîtrise de l’énergie dans le secteur des transports, selon le ministère de l’Industrie, de l’Energie et des Mines de Tunisie.