L’Agence internationale de l’énergie, qui conseille les pays développés sur leur politique énergétique, a reçu un nouveau flux de financement pour soutenir les actions de transition énergétique dans les économies émergentes. Le Maroc, l’Egypte et l’Afrique du Sud sont les trois seuls pays du continent africain ayant le statut d’associé au sein de l’AIE
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a reçu un nouveau flux de financement annuel de 20 millions d’euros (22 millions de dollars) de la part des pays membres pour soutenir le travail sur la transition énergétique propre dans les économies émergentes.
Dans un communiqué de presse publié le 24 mars à l’issue de sa réunion ministérielle, l’AIE a souhaité la bienvenue à l’Egypte et l’Argentine qui rejoignent les « grandes économies émergentes » qui font partie de l’Association de l’AIE : le Maroc, l’Afrique du Sud, le Brésil, la Chine, l’Inde, l’Indonésie, Singapour et la Thaïlande. Le statut d’associé a été créé en 2015 pour élargir la coopération avec d’autres pays.
L’AIE a déclaré que l’augmentation du financement du programme de transition vers l’énergie propre de l’agence contribuera au travail sur les conseils politiques, la formation et le développement de feuilles de route net-zéro avec les principales économies émergentes.
« Le problème n’est pas une pénurie de capitaux dans le monde entier, mais de s’assurer que l’argent trouve son chemin vers les pays, les secteurs et les projets où il est le plus nécessaire », a déclaré le directeur exécutif de l’AIE, Fatih Birol.
Le flux de financement proviendra des contributions volontaires de 15 pays membres de l’AIE et de l’Union européenne, jusqu’en 2030.
Une analyse de l’AIE a montré que les dépenses annuelles en capital consacrées aux énergies propres par les économies émergentes et en développement doivent atteindre plus de 1 000 milliards de dollars d’ici à 2030 pour rester sur la voie de l’atteinte d’émissions nettes nulles d’ici à 2050.
Fondée en 1974, l’AIE est une organisation intergouvernementale qui conseille les pays développés sur leur politique énergétique. Elle compte actuellement 31 pays membres: l’Allemagne, l’Australie, l’Autriche, la Belgique, le Canada, la Corée du Sud, le Danemark, l’Espagne, l’Estonie, les États-Unis, la Finlande, la France, la Grèce, la Hongrie, l’Irlande, l’Italie, le Japon, la Lituanie (devenue pays membre en 2022), le Luxembourg, le Mexique, la Norvège, la Nouvelle-Zélande, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la République tchèque, le Royaume-Uni, la Slovaquie, la Suède, la Suisse et la Turquie.