Le ministre du Pétrole, de l’Energie et du Développement des énergies renouvelables, Thierry Tanoh, a présenté le potentiel ivoirien en Afrique du Sud, lors de la 24e édition de l’Africa Oil Week
“La totalité du gaz naturel produit est utilisée pour la production électrique”, a exposé Thierry Tanoh (photo), ministre du Pétrole, de l’Energie et du Développement des énergies renouvelables, lors du séjour qu’il a passé à Cape town (Afrique du Sud), à l’occasion de la 24e édition de l’Africa Oil Week, tenue du 23 au 27 octobre 2017.
La délégation d’officiels ivoiriens, conduite par M. Tanoh à l’événement, y a séjourné les 24 et 25 octobre.
D’après les données présentées par le ministre, le bassin sédimentaire ivoirien comprend actuellement quatre blocs producteurs hébergeant huit gisements, pour une production d’environ 40 000 barils de pétrole brut par jour et 240 millions de pieds cubes de gaz naturel par jour.
“La Côte d’Ivoire constitue ainsi un marché captif du gaz naturel car les besoins actuels et à venir, pour satisfaire la demande en électricité nationale et à l’exportation et la demande des secteurs industriel et minier, sont de plus en plus importants”, a-t-il expliqué.
Par une ordonnance d’avril 2012, la Côte d’Ivoire, selon le ministre du Pétrole et de l’Energie, a révisé le Code pétrolier initialement élaboré en 1996 ainsi que les contrats de partage de production “pour les adapter aux exigences nouvelles du secteur”.
A la faveur de cette mise à jour, le gouvernement ivoirien indique avoir signé 27 contrats de partage de production dont certains en offshore ultra profond.
Le pays possède une façade maritime de près de 500 kilomètres et enregistre actuellement 17 forages d’exploration, “avec près de sept découvertes d’indices d’hydrocarbures dont certaines sont en cours d’évaluation”.
