Subsea 7, spécialiste de services pétroliers, enregistre une perte nette de 10,5 millions de dollars sur les trois premiers mois de l’année




Le groupe, contrôlé à 21,3% par le milliardaire norvégien Kristian Siem, est tombé dans le rouge au premier trimestre 2018

 

Le spécialiste des services pétroliers sous-marins Subsea 7, qui convoite actuellement son concurrent américain McDermott, est tombé dans le rouge au premier trimestre.

Le groupe contrôlé à 21,3% par le milliardaire norvégien Kristian Siem a essuyé une perte nette de 10,5 millions de dollars (8,6 millions d’euros) sur les trois premiers mois de l’année contre un bénéfice de 141 millions de dollars un an plus tôt.

« L’utilisation des navires et l’activité offshore ont été peu élevées au cours du trimestre, ce qui reflète le caractère saisonnier des opérations dans la mer du Nord et l’impact d’un nombre plus faible de grands projets », a commenté le directeur général, Jean Cahuzac, dans un communiqué publié jeudi, 26 avril.

L’excédent brut d’exploitation (EBITDA) ajusté est tombé à 103 millions de dollars contre 268 millions et la marge à 13% contre 30% pour un chiffre d’affaires en baisse de 10%, à 809 millions de dollars. Le carnet de commandes s’est en revanche légèrement étoffé à plus de 5,3 milliards de dollars à la fin du trimestre contre 5,2 milliards il y a un an.

Le groupe a maintenu ses prévisions pour l’année inchangées, bien qu’un peu vagues, à savoir un chiffre d’affaires stable par rapport à 2017 et une marge d’exploitation « significativement plus basse ». Mettant près de 2 milliards de dollars, le groupe a annoncé lundi vouloir racheter McDermott, lequel – en cours de fusion avec CB& – avait rejeté cette offre non-sollicitée.

Subsea 7 s’est depuis dit prêt à améliorer son offre à condition que le rapprochement avec CB&I soit abandonné. « Subsea 7 est ouvert à la possibilité d’amender sa proposition si des discussions avec l’équipe de direction de McDermott permettent de mettre à jour de la valeur additionnelle », avait-il dit mercredi.

En février, l’entreprise avait annoncé travailler à la formation d’une coentreprise avec le leader mondial du secteur parapétrolier, le franco-américain Schlumberger, une annonce alors perçue comme un possible pas vers une union plus étroite.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *