Stockage d’énergie solaire: AceOn va expérimenter des batteries portables sodium-ion au Nigeria




La société anglaise a reçu une subvention d’un million de livres sterling pour le projet qui démarre en octobre pour une durée de deux ans. Partenariat avec la société nigériane Nevadic

 

AceOn Battery Solar Technology Ltd compte démarrer, d’ici au mois d’octobre 2021 pour une durée de deux ans, un projet de stockage d’énergie solaire au Nigeria sur des unités mobiles équipées de batteries au sodium-ion.

La société anglaise a reçu une subvention d’un million de livres sterlings (1,16 million d’euros) du mécanisme Energy Catalyst 8 fund – fonds de l’agence d’innovation britannique Innovate UK – pour implémenter cette initiative, d’après un communiqué rendu public par la structure bénéficiaire le 09 juillet dernier.

Elle travaillera sur le terrain avec la société d’ingénierie nigériane Nevadic.

D’après les statistiques de la Banque mondiale, 85 millions de Nigérians (soit 43% de la population) n’ont pas accès au réseau d’électricité. Le gouvernement a entrepris des programmes comme Solar Power Naija, pour installer des systèmes solaires domestiques auprès de millions d’utilisateurs. 

AceOn est spécialisée dans l’énergie solaire et le stockage d’énergie. Les batteries au sodium-ion qu’elle compte utiliser au Nigeria sont fabriquées par l’entreprise britannique Faradion.

D’après AceOn, il s’agit d’une première utilisation commerciale de cette technologie en Afrique subsaharienne. L’expérimentation débutera par le Nigeria en vue de l’utilisation dans d’autres pays africains.

Outre Nevadic et Faradion, AceOn associera au projet à implémenter au Nigéria l’université de Wolverhampton – avec qui la société collabore depuis plus de cinq ans – et DZP Technologies, société anglaise spécialisée dans le développement de composants pour batteries.

Innovate UK, qui a accordé le financement à AceOn, est une structure de UKRI (UK Research and Innovation). Lancé en avril 2018, UKRI est l’organisme public qui soutient la recherche et le partage de connaissances entre les différents établissements d’enseignement supérieur d’Angleterre. Il est financé par le département des Affaires, de l’Energie et des Stratégies industrielles du Royaume-Uni (BEIS).

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