Soudan: Azhari Abdul-Gadir Abdalla, nouveau ministre du Pétrole et du Gaz




L’ancien directeur général de l’Autorité d’exploration et de production pétrolières (OEPA) a été nommé à la faveur du remaniement ministériel intervenu lundi, 14 mai

 

Azhari Abdul-Gadir Abdalla (photo), qui était encore, jusqu’au 14 mai, directeur général de l’Autorité d’exploration et de production pétrolières du Soudan (Oil Exploration and Production Authority en anglais, OEPA), structure sous tutelle du ministère du Pétrole et du Gaz, a été nommé à la tête dudit ministère lundi.

Il remplace à ce poste Abdel-Rahman Osman, qui aura passé une année en poste (mai 2017 – mai 2018).

Le nouveau promu, ancien directeur de l’exploration au ministère de l’Energie et des Mines, a assumé les fonctions de DG de l’OEPA pendant plus de huit ans.

Azhari Abdalla entre au gouvernement à la faveur d’un remaniement ministériel qui a redistribué les cartes dans plusieurs autres départements dans un contexte de crise économique aiguë dans ce pays, qui a perdu les deux tiers de sa production et de ses réserves pétrolières après la sécession avec le Soudan du Sud en 2011.

Le remaniement, approuvé par le parti présidentiel du Congrès national (Sudan’s National Congress Party, NCP) dimanche soir selon l’agence officielle SUNA, intervient quelques semaines après le limogeage par le chef de l’Etat de son ministre des Affaires étrangères, Ibrahim Ghandour, qui avait affirmé être dans l’incapacité de payer ses diplomates faute de fonds.

Lundi, dans le décret présidentiel, le président soudanais Omar el-Béchir a également remplacé les ministres de l’Intérieur, de l’Agriculture, de la Justice et de la Jeunesse et des Sports, a précisé SUNA, soulignant en outre qu’un nouveau chef de la diplomatie avait été nommé.

Le président soudanais a également remplacé cinq ministres d’Etat et huit gouverneurs, a ajouté SUNA.

Ces changements ont lieu alors que le pays fait face à une importante crise économique, malgré la levée en octobre de sanctions imposées depuis 20 ans par Washington.

Le Soudan connaît une pénurie de devises étrangères ayant entraîné une baisse du cours de la livre soudanaise face au dollar, forçant la banque centrale à dévaluer deux fois la monnaie depuis janvier.

La levée des sanctions par Washington avait fait naître des espoirs de reprise de l’économie mais les responsables s’accordent pour dire que la situation n’a pas changé en raison de la frilosité des banques étrangères vis-à-vis du Soudan.

Les Américains ont maintenu Khartoum sur la liste des Etats soutenant le « terrorisme ».

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