Sophie Zurquiyah prend la direction générale du groupe parapétrolier français CGG dès le 26 avril




Elle prendra ses fonctions à l’issue de l’assemblée générale prévue à cette date. D’ici là, la direction générale reste assurée par Jean-Georges Malcor

 

Sophie Zurquiyah (photo), responsable des opérations du groupe parapétrolier français CGG depuis 2015, prendra les fonctions de directrice générale de l’institution à l’issue de la prochaine assemblée générale, prévue le 26 avril prochain.

L’annonce a été faite le 23 mars dernier par CGG, spécialiste de géosciences, qui fournit des services relatifs à l’imagerie et l’interprétation des données des réservoirs d’hydrocarbures.

Elle remplacera Jean-Georges Malcor, qui avait décidé de ne pas poursuivre son mandat après la fin du processus de restructuration financière.

Sophie Zurquiyah a rejoint le groupe en 2013 après 22 ans dans l’industrie des services pétroliers, travaillant pour Schlumberger dans des fonctions de direction générale, opérationnelle, fonctionnelle et technologique, basées en France, aux États-Unis et au Brésil.

« Avec la nomination de Sophie en tant que directeur général et la cooptation récente de plusieurs nouveaux administrateurs, le conseil a aujourd’hui achevé le processus de renouvellement de la gouvernance du groupe », a souligné le président du conseil d’administration de CGG, Remi Dorval, cité dans le texte.

Le groupe français a achevé son plan de restructuration financière en février, ramenant sa dette à 1,2 milliard de dollars.

Le groupe, qui a réduit sa perte nette à 514,1 millions de dollars en 2017, se dit confiant pour 2018 dans un marché stabilisé, à la faveur de la remontée des cours du brut, où le rebond pourrait enfin arriver dès la fin de l’année. Comme le reste du secteur parapétrolier, CGG a été mis en difficulté par la chute des cours du brut à partir de 2014, qui a conduit les compagnies pétrolières et gazières clientes à tailler dans leurs dépenses et à abandonner certains projets.

Le groupe a réagi ces dernières années avec une réorganisation interne, en réduisant drastiquement sa flotte de bateaux et en se séparant de la moitié de ses effectifs.

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