Le Sénégal compte sur l’exploitation à venir du champ GTA pour intégrer le gaz à la production d’électricité




Déclaration du directeur général de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec), Pape Demba Bitèye. Le début de la production sur le champ gazier Grand Tortue Ahmeyim (GTA) est prévu en 2023

 

La société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) est fin prête pour intégrer dans sa production le gaz qui sera exploité au Sénégal à partir de 2023, a déclaré le 30 mars son directeur général, Pape Demba Bitèye, cité par l’Agence de presse sénégalaise.

M. Bitèye intervenait à Dakar lors de la cérémonie de lancement de la Fondation Senelec, dont il dirige le conseil d’administration. Le responsable a affirmé que l’offre d’électricité sera plus importante et son coût de production plus bas au profit des Sénégalais, grâce à l’apport du futur gaz local.

Le Sénégal devrait faire son entrée dans le club des pays producteurs de gaz à partir de 2023, année où le projet Grand Tortue Ahmeyim (GTA), à cheval sur la frontière maritime de la Mauritanie et du Sénégal, devrait livrer ses premiers mètres cubes.

Les gouvernements mauritanien et sénégalais ont signé, en février 2018, un accord pour développer en commun ce champ gazier transfrontalier découvert en 2016.

Le projet gazier GTA est piloté par le britannique BP et l’américain Kosmos Energy, en partenariat avec les compagnies pétrolières nationales de Mauritanie et du Sénégal. Le projet envisage la mise en place d’une infrastructure sous-marine d’extraction de gaz naturel, qui sera reliée par des pipelines de production à une plateforme flottante d’extraction, de stockage et de déchargement (FPSO). Cette plateforme FPSO traitera ensuite le gaz extrait et le renverra via un pipeline au terminal de liquéfaction flottant (FLNG).

La plateforme FLNG, dans sa première phase, aura la capacité de fournir 2,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL) par an en moyenne, dans un champ dont le potentiel récupérable est estimé à environ 15 TCF (424,75 milliards de m3) de gaz.

Pour rappel, le Niger a signé un mémorandum d’entente avec le Nigeria – le 24 juillet 2018 – pour la construction d’une raffinerie à Katsina, capitale de l’Etat éponyme, au nord du Nigeria. L’entente inclut également la construction des infrastructures de transport du pétrole nigérien vers le Nigeria.

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