RDC: le groupe n°2 de la centrale hydroélectrique de la Tshopo en réhabilitation




Le chantier a été visité par le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde. La centrale de la Tshopo a vocation à alimenter la ville de Kisangani en électricité mais elle fournit actuellement environ 2 MW sur une puissance installée de 19,6 mégawatts

 

A son arrivée à Kisangani le 04 septembre, le chef du gouvernement congolais, Jean-Michel Sama Lukonde, a effectué une visite sur le site du barrage hydroélectrique de la Tshopo

Pour rassurer la population de la capitale de la province de la Tshopo (nord-est de la RDC) sur la recherche des solutions à leurs problèmes, Jean-Michel Sama Lukonde est “allé se rendre personnellement compte de l’état d’avancement des travaux de réhabilitation du groupe numéro 2 de la centrale hydroélectrique de la Tshopo”, indique un communiqué des services du Premier ministre. 

La centrale hydroélectrique de la Tshopo dispose de trois groupes turbo alternateurs, dont les deux premiers ont été inaugurés en 1955 et le troisième en 1974. Disposant d’une puissance installée de 19,6 mégawatts, la centrale fournit actuellement environ 2 MW à partir de son groupe n°2. Le premier groupe, hors d’usage depuis 2017, attend sa réhabilitation pour fournir 6,5 MW. Le groupe n°3 est lui aussi en panne. 

Cependant, même avec une réhabilitation complète de la centrale, elle ne peut aujourd’hui assurer les besoins en énergie à Kisangani et ses environs, estimés à 50 MW par le gouvernement. 

A Tshopo, la Société nationale d’électricité (SNEL) de la RDC dispose également de centrales thermiques, 4 groupes de 3 MW chacun, mais qui ne sont pas en bon état et pas mis régulièrement en marche à cause de la consommation élevée en carburant. Les populations sont ainsi privées d’électricité régulière dans cette ville depuis plusieurs mois. 

Au niveau des actions à court et moyen termes, le ministère des Ressources hydrauliques et Electricité prévoit la réhabilitation complète des trois groupes de la centrale hydroélectrique de la Tshopo;  la construction d’une centrale photovoltaïque de 50 MW en soutien à la centrale de la Tshopo; la construction d’une autre centrale hydroélectrique en amont de la rivière Tshopo sur le site de Babeba, avec un potentiel de production de 50 mégawatts.

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