RDC: la BAD appelle à “passer à l’action” dans le développement de la première phase du barrage Inga III




Cette première phase doit permettre de générer 4 800 mégawatts sur le fleuve Congo

 

On continue de parler du projet hydroélectrique Inga III, pour lequel un “accord de développement exclusif” a été signé en octobre 2018 entre le gouvernement congolais et les groupements chinois China Inga III et espagnol Pro Inga.. 

Les 13 et 14 janvier 2020, la Banque africaine de développement a organisé un atelier consacré au lancement du projet Inga 3 à son siège à Abidjan (Côte d’Ivoire). “Le moment est venu de passer à l’action”, a déclaré le vice-président de la BAD par intérim, chargé du secteur de l’énergie, Wale Shonibare, au cours de cet atelier.

Le projet de barrage Inga III, d’une capacité globale de 11 000 MW et dont le coût est estimé à environ 14 milliards de dollars, est en gestation depuis plus de dix ans. Inga 3 comprend différentes phases: 4 800 mégawatts dans un premier temps; puis 7 800 MW dans un second temps.

Le barrage Inga 3 doit théoriquement prendre le relais des barrages Inga 1 (mis en place en 1972) et Inga 2 (réalisé en 1982), installés sur les rapides du fleuve Congo dans la province du Kongo-central.

D’après les données de la BAD, la RDC dispose de ressources hydroélectriques estimées à plus de 100 000 mégawatts à travers son territoire, dont 42 000 MW à Inga.

L’Agence internationale de l’énergie (IEA) estime qu’actuellement environ 10% de la population a accès à l’électricité dans ce pays d’une superficie de 2,345 millions km².

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