Hydrocarbures/Rachat des actifs d’Anadarko en Algérie : pour le PDG de Total, « il ne faut pas s’inquiéter outre mesure »




Réagissant à la sortie du ministre algérien de l’Energie sur l’attente de la confirmation d’Anadarko relative à la cession de ses actifs algériens à un autre opérateur, le PDG du groupe français Total – potentiel acquéreur – assure d’un dialogue « très prochainement avec les autorités »

 

Le PDG du groupe pétrolier et gazier français Total Patrick Pouyanné (photo) a vanté, le 29 mai dernier, la pertinence de l’acquisition des actifs africains du groupe américain Anadarko et s’est dit confiant de trouver un accord avec les autorités algériennes.

« Les actifs d’Anadarko (…) sont en plein au coeur de cette stratégie de croissance prioritaire sur nos forces: l’Afrique et le GNL au Mozambique, l’Afrique et le deep offshore au Ghana et en Afrique du sud, et enfin l’Algérie conforte notre position dans la zone moyen-Orient/Afrique du nord », a-t-il dit lors de l’assemblée générale des actionnaires.

« Ils vont conforter notre place de major leader sur ce continent africain au très fort potentiel, de numéro deux mondial de l’industrie du gaz naturel liquéfié », a poursuivi Patrick Pouyanné.

Total avait annoncé début mai un accord avec Occidental Petroleum en vue de racheter pour 8,8 milliards de dollars (7,8 milliards d’euros) les actifs d’Anadarko en Algérie, au Ghana, au Mozambique et en Afrique du Sud.

Cette opération est encore soumise à la finalisation du rachat d’Anadarko par Occidental Petroleum.

En Algérie, le ministre de l’Energie, Mohamed Arkab, cité par l’agence officielle APS, a fait savoir que la compagnie publique Sonatrach userait des moyens à sa disposition pour « préserver ses intérêts » dans le cadre de cette transaction. Il a par ailleurs ajouté qu’il n’avait pas reçu de confirmation d’Anadarko à la suite d’une correspondance restée sans réponse, déduisant de ce fait qu’aucun accord n’a été conclu entre les deux parties.

« Il ne faut pas s’inquiéter outre mesure » de la situation en Algérie, a répondu Patrick Pouyanné à un actionnaire qui l’interrogeait sur ce point. « Il est normal que les autorités de chaque pays producteur souhaitent avoir un dialogue avec leurs principaux partenaires, Total est un partenaire de l’Algérie et donc c’est dans ce cadre-là que nous allons avoir ce dialogue très prochainement avec les autorités », a-t-il expliqué.

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