Prévisions sur les cours du pétrole: 110 dollars le baril au second trimestre (EIA)




Prévisions de l’Agence américaine d’information sur l’énergie en ce qui concerne le baril de Brent de la mer du Nord. Le baril de West Texas Intermediate (WTI) envisagé à 112 dollars, sur la base des incertitudes actuelles

 

L’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) prévoit que le prix de référence du pétrole brut Brent sera de 116 dollars le baril et que le prix du West Texas Intermediate (WTI) sera de 112 dollars le baril au courant du deuxième trimestre 2022, sur la base des incertitudes actuelles, suivant des prévisions publiées par l’institution le 08 mars dernier.

Les prix de l’essence aux Etats-Unis devraient s’établir en moyenne à environ 4,10 dollars le gallon (3,78 litres) au deuxième trimestre de 2022, puis baisser pendant le reste de l’année, selon l’EIA. Si elle se réalise, la moyenne prévue par l’EIA pour le prix de détail de l’essence en 2022, soit 3,79 dollars le gallon, serait le prix moyen le plus élevé depuis 2014, après ajustement pour l’inflation.

Divers facteurs contribuent à cette incertitude, notamment l’opération militaire de la Russie en Ukraine, les limitations imposées par le gouvernement américain aux importations d’énergie en provenance de Russie, la production pétrolière russe et la demande mondiale de pétrole brut, selon l’Agence.

L’EIA a fait ces prévisions avant que les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Union européenne n’annoncent de nouvelles limites sur les importations d’énergie en provenance de Russie, de sorte que celles-ci n’incluent pas les effets de ces annonces sur les marchés de l’énergie. Par ailleurs, plusieurs compagnies pétrolières prévoient d’arrêter leurs opérations en Russie et de mettre fin à des partenariats avec des entreprises russes, ce qui pourrait exercer une pression supplémentaire à la hausse sur les prix du pétrole brut.

Dans son rapport mensuel publié le 16 mars, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a estimé de son côté qu’il sera difficile de compenser la perte du pétrole russe sur les marchés de l’énergie. L’agence qui conseille des pays développés sur leur politique énergétique estime que 3 millions de barils de brut par jour de pétrole russe (sur une production nationale de 8 millions de baril par jour) pourraient être indisponibles à partir d’avril, un volume qui pourrait augmenter si les sanctions deviennent plus sévères ou si les condamnations publiques de la Russie prennent de l’ampleur.

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