L’Office national des hydrocarbures et des mines du Maroc (Onhym) et la compagnie pétrolière nationale du Nigeria (NNPC) ont retenu Penspen, entreprise qui réalisé l’étude de faisabilité de ce gazoduc de près de 5 700 km
L’entreprise britannique Penspen – spécialisée dans les services d’ingénierie à l’industrie du pétrole et du gaz – a été retenue par l’Office national des hydrocarbures et des mines du Maroc (Onhym) et la Compagnie pétrolière nationale du Nigeria (NNPC) pour la conduite de la première phase des études d’ingénierie préliminaires (FEED) du projet de gazoduc Maroc – Nigeria.
Penspen connaît bien ce projet de gazoduc de 5 660 km puisque c’est elle qui a réalisé l’étude de faisabilité de l’infrastructure. L’étude a été achevée en juillet 2018.
Dans un communiqué rendu public par l’entreprise dans la première semaine de janvier 2019, Penspen précise que dans le cadre des études d’ingénierie préliminaires, il sera question de mener plusieurs tâches, notamment : une étude sur l’offre et la demande de gaz au Nigeria – qui possède les plus importantes réserves prouvées de gaz naturel du continent -, la conception du système du gazoduc, l’étude d’impact environnemental et social du projet. Penspen assistera également le Nigeria et le Maroc dans la promotion du projet auprès de potentiels actionnaires.
L’achèvement de ces différentes tâches permettra de passer à la seconde phase du FEED en vue d’arriver à une décision finale d’investissement, explique l’entreprise britannique.
La deuxième phase du projet consistera à signer des protocoles d’accord avec les Etats traversés en Afrique de l’Ouest, valider les volumes à destination de l’Europe par les compagnies installées au Nigeria, discuter avec les clients européens potentiels, entre autres.
Extension du West African Gas Pipeline, qui relie le Nigéria au Ghana depuis 2010, le gazoduc Maroc – Nigéria (Nigeria – Morocco Gas Pipeline en anglais, NMGP) permettra de distribuer le gaz nigérian aux pays d’Afrique de l’Ouest et au Maroc, jusqu’en Europe.
