Pour la poursuite du projet Mozambique LNG, le PDG de TotalEnergies demande à l’Etat de « rétablir la paix »




S’il n’est pas question pour le groupe d’abandonner le projet, Patrick Pouyanne a affirmé le 28 mai que c’est toutefois au gouvernement de restaurer d’abord la sécurité

 

Le président-directeur général de Total Energies (ex-Total) a évoqué ce vendredi, au cours de l’assemblée générale des actionnaires du groupe, la situation de son projet de gaz naturel liquéfié (GNL) en Mozambique, suspendu début avril après une attaque djihadiste.

« On n’abandonnera pas le projet », mais il appartient au gouvernement de « rétablir la paix », a-t-il dit, cité par l’AFP.

La force majeure déclarée en avril à cause des problèmes de sécurité autour du site gazier à Afungi a occasionné un retard d’au moins un an, d’après l’opérateur du projet Mozambique LNG (ou projet de la zone Offshore 1).

Le projet Mozambique LNG vise l’exploitation d’importantes réserves sous-marines de gaz au large de la province du Cabo Delgado (nord du pays, à la frontière avec la Tanzanie). Il sera composé, dans sa première phase, de deux trains de liquéfaction de gaz naturel onshore (à terre) d’une capacité nominale de 13,12 millions de tonnes par an (MTPA).

Avant les attaques djihadistes, il était censé être opérationnel en 2024.

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