L’Alliance solaire internationale, qui a tenu son premier sommet le 11 mars en Inde, prévoit de lancer généralement un appel d’offres global des projets des pays membres pour réduire le coût desdits projets et des technologies
L’Alliance solaire internationale (ASI) a tenu son premier sommet dimanche, 11 mars 2018, en Inde, marquant ainsi l’entrée effective en activité de cette initiative lancée par Paris et New Delhi fin 2015 lors de la 21e conférence des parties (COP21) à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (Ccnucc).
Le sommet du 11 mars a été ouvert par le Premier ministre de la puissance asiatique, Narendra Modi et le président de la République française, Emmanuel macron; en présence d’une vingtaine de chefs d’Etat et de gouvernement.
L’Alliance a pour mission de regrouper les besoins des pays membres – des pays à fort potentiel solaire – afin de passer des commandes communes ou de faire un appel d’offres global pour faire baisser les coûts des projets de manière générale; et les prix des équipements liés à la production/exploitation de l’énergie solaire en particulier.
D’après l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena), le coût de l’électricité générée par l’énergie solaire photovoltaïque a diminué de près de trois quarts entre 2010 et 2017 “et continue de baisser”.
L’Alliance s’est fixée pour objectif de mobiliser plus de 1 000 milliards de dollars d’ici à 2030 pour le “déploiement massif” de l’énergie solaire.
L’accord cadre portant création de l’Alliance solaire internationale a été signé à Marrakech (Maroc) le 15 novembre 2016.
A ce jour, une trentaine de pays, sur 121 attendus, ont déjà signé cet accord.
En Afrique, parmi les signataires, on retrouve 15 pays: Comores, Ghana, Guinée, Gabon, Malawi, Mali, Maurice, Madagascar, Niger, Seychelles, Somalie, Soudan du Sud, Togo, Ouganda et Rwanda.
