Le ministre du pétrole du Vénézuela et le secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole ont indiqué le 15 septembre 2017 à Vienne que l’engagement des 24 depuis fin 2016 était bien mis en oeuvre
Le ministre vénézuélien du Pétrole, Eulogio Del Pino, s’est rendu vendredi dernier, 15 septembre, au Secrétariat de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), basé à Vienne (Autriche). Il a été reçu par le secrétaire général de l’Organisation, Mohammad Sanusi Barkindo.
Cette visite, la première à l’Opep de M. Del Pino depuis sa nomination, le 24 août 2017, à la tête du ministère du Pétrole, a permis aux deux hommes de faire le point sur la conjoncture mondiale du marché du pétrole.
Le SG de l’Opep et le ministre du Pétrole du Venezuela – pays qui possède le plus grand réservoir pétrolifère au monde – se sont aussi félicités de la mise en oeuvre depuis la fin 2016 par 24 pays, d’un accord pour alléger les excédents de stocks en réduisant les productions pétrolières nationales.
L’accord baptisé OPEP+, initialement conclu pour le premier semestre 2017, a été prolongé jusqu’en mars 2018.
D’après les précisions de la banque Scotia, qui établit régulièrement un indice des prix des produits de base, “l’OPEP+ désigne le groupe informel élargi de pays producteurs membres et non membres de l’OPEP qui se sont entendus pour réduire collectivement leur production pétrolière de 1,8 Mbpj (million de barils par jour, NDLR) dans un pacte conclu en novembre 2016. Les baisses de production ont été établies d’après les niveaux d’octobre 2016 : les pays de l’OPEP se sont engagés à baisser leur production de 1,2 Mbpj et les pays non membres, dont la Russie, le Kazakhstan et Oman, à la réduire de 0,6 Mbpj”.