Nigeria/Carburant: 2,3 milliards de litres d’essence à livrer à la NNPC d’ici fin février pour préserver les stocks




Avec ces quantités, la compagnie pétrolière nationale du Nigeria rassure qu’elle aura rétabli des stocks pour plus de 30 jours

 

A la suite de la pénurie de carburant qui a frappé la capitale administrative Abuja et la capitale économique lagos à la mi-février, la compagnie pétrolière nationale (NNPC) a assuré qu’elle était au contrôle du carburant destiné aux stations-service.

La NNPC a affirmé qu’elle dispose d’un stock suffisant pour mettre fin à la pénurie et ajouté qu’elle attendait d’autres livraisons d’essence d’ici à la fin du mois. « Dans le cadre du réapprovisionnement stratégique de la NNPC, plus de 2,3 milliards de litres de PMS (essence) devraient être livrés d’ici fin février 2022, ce qui permettra de rétablir un niveau de suffisance supérieur à l’objectif national de 30 jours », a-t-elle expliqué.

« A ce jour, la NNPC dispose de plus d’un milliard de litres de PMS (essence) certifié qui peut être utilisé en toute sécurité dans les véhicules et les machines », a précisé la compagnie.

La pénurie a été causée par des mesures prises face à l’importation dans le pays d’une importante quantité d’essence frelatée (contenant plus de méthanol que les normes) par quatre négociants, a accusé la compagnie pétrolière nationale (NNPC) qui a pris l’initiative de retirer ce produit contaminé du marché.

Dans un communiqué publié le 15 février en soirée, la NNPC a indiqué prendre des mesures et notamment la distribution de carburant aux stations-service.

Malgré tout le pétrole qu’il extrait, le Nigeria doit importer la majorité de son carburant car les quatre raffineries de ce pays de 220 millions d’habitants ne fonctionnent pas ou bien en-deçà de leur capacité.

Les Nigérians ont accès à un carburant artificiellement peu cher grâce au gouvernement qui prend en charge une partie du coût de l’essence. Un système de subventions décrié par le FMI et la Banque mondiale qui recommandent d’y mettre fin pour libérer les caisses publiques et utiliser les ressources ainsi économisées pour financer des projets de développement.

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