La production actuelle est de 20 000 barils par jour, pour un besoin national estimé à 7 000 barils. Cette production devrait passer à 110 000 barils par jour d’ici 2021
Le Niger pourrait faire son entrée dans le club des grands producteurs de pétrole du continent africain à en juger par les réserves qu’il projette d’exploiter d’ici 2021, selon les prévisions officielles à Niamey.
Avec le prochain démarrage de la seconde phase d’exploitation du bloc d’Agadem, grâce à un avenant au contrat de partage de production adopté en juin dernier, le Niger ambitionne de quintupler sa production journalière actuelle de brut, passant de 20 000 à 110 000 barils d’ici 2021, et de bénéficier ainsi d’importants revenus financiers, relève une source officielle.
En termes de retombées dans l’économie nationale, les recettes fiscales tirées de l’industrie pétrolière s’élèvent à plus de 600 milliards de francs CFA (1 milliard de dollars américains), apprend-on de source diplomatique nigérienne. Parallèlement, plus de 7 000 emplois directs ont été créés par la compagnie chinoise CNPC et ses sous-traitants, qui ont également envoyé en stage plus de 200 fonctionnaires du ministère nigérien du Pétrole en Chine et dans d’autres pays.
Le consortium chinois de la China National Petroleum Corporation (CNPC) a démarré l’exploitation de pétrole en 2011, au bout de trois ans après la signature du premier contrat de recherche avec le gouvernement nigérien.
Le Niger dispose aujourd’hui d’une industrie pétrolière complète, produisant un pétrole de qualité traité par la Société de raffinage de Zinder (SORAZ), à capitaux sino-nigériens.
Pour la distribution du pétrole brut via certains ports de la sous-région, la construction prochaine de pipelines est envisagée.