Cette centrale nucléaire aurait deux réacteurs de 1000 mégawatts chacun, selon les indications du ministère des Mines du Niger
Le ministre nigérien des Mines a annoncé, le 25 septembre dernier, l’intention de son pays de construire une centrale nucléaire de 2000 mégawatts en partenariat avec la Russie.
Le ministre Commissaire-Colonel Abarchi Ousmane a fait cette annonce au cours d’une table-ronde présidée par le président Russe Vladimir Poutine, en marge du Forum atomique mondial tenu du 25 au 28 septembre à Moscou. « Le Commissaire-Colonel Abarchi Ousmane a porté haut la vision du Niger à la table ronde présidée par Vladimir Poutine, président de la fédération de Russie, ce jeudi 25 septembre », a rapporté le site d’information officiel du ministère nigérien des Mines.
« Cette tribune officielle a permis au ministre de rappeler la profonde conviction de l’État du Niger à construire une centrale nucléaire à deux réacteurs de 1000 mégawatts chacun, et cela, avec la Fédération de Russie comme partenaire », a ajouté la même source.
La centrale nucléaire vise à répondre aux besoins en énergie de ce pays d’Afrique de l’Ouest. La Banque mondiale estime l’accès à l’électricité au Niger à 20,1% en 2023, le taux étant encore plus faible en zones rurales (10,4%).
Selon les données de l’Association nucléaire mondiale (WNA), le Niger dispose du minerai d’uranium de la plus haute teneur en Afrique et se classe au 7ᵉ rang mondial parmi les plus grands pays fournisseurs de l’uranium.
Au lendemain du coup d’État militaire du 26 juillet 2023 contre le président élu Mohamed Bazoum, le Niger a rompu ses accords miniers avec la France qui exploite son uranium depuis 1968. Prônant sa totale souveraineté et un contrôle systématique de ses ressources, le pays s’est lancé dans la recherche de nouveaux partenaires, dont la Russie.




