Mauritanie – Sénégal: Linde retenue pour fournir les technologies de liquéfaction du gaz naturel lors des phases 2 et 3 du projet GTA




L’entreprise allemande a été retenue par le groupe pétrolier britannique BP pour fournir sa technologie de liquéfaction Linde MFC2®

 

L’entreprise allemande Linde, spécialisée dans l’ingénierie liée aux gaz industriels, a annoncé, le 16 décembre, qu’elle a été sélectionnée par BP pour fournir la technologie de liquéfaction du gaz naturel au cours des phases 2 et 3 du projet gazier Grand Tortue Ahmeyim (GTA), localisé à la frontière maritime de la Mauritanie et du Sénégal.

Le groupe pétrolier britannique BP a le statut d’opérateur dans ce projet, dans lequel on retrouve également Kosmos Energy, la Société mauritanienne des hydrocarbures et de patrimoine routier (SMHPM) et la société nationale des Pétroles du Sénégal (Petrosen).

Dans le cadre de l’accord, Linde fournira des technologies sous licence basées sur la technologie de liquéfaction Linde MFC2®, relève le communiqué. 

Cette technologie “compacte” et “économe en énergie” est “adaptée” aux projets offshore comme GTA, soutient Linde. Le montant du contrat n’a pas été divulgué.

La première production de gaz du projet GTA – phase 1 – est attendue dans la première moitié de 2022, selon les prévisions de Kosmos Energy et BP. Le GNL du projet Grand Tortue Ahmeyim sera destiné à l’export et à la consommation domestique de la Mauritanie et du Sénégal.

Dans le cadre de la phase 1 du projet Grand Tortue Ahmeyim, les entreprises exploitant le champ gazier de même nom comptent produire du gaz à partir d’un système sous-marin ultra-profond, gaz qui sera ensuite traité à bord d’une unité flottante de production, stockage et déchargement de brut (FPSO).

Après le FPSO, la ressource sera transférée vers une unité flottante de liquéfaction de gaz naturel (Floating Liquefied Natural Gas, FLNG) située dans un hub/terminal à proximité de la côte, à la frontière maritime entre la Mauritanie et le Sénégal.

La plateforme FLNG, dans sa première phase, aura la capacité de fournir 2,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL) par an en moyenne, dans un champ dont le potentiel récupérable est estimé à environ 15 TCF (424,75 milliards de m3) de gaz.

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