Maroc: les pertes d’énergie entre les sites de production et le réseau de distribution d’électricité estimées à 3,5% (BAD)




En 2008, ce taux était de 4,8% selon la Banque africaine de développement qui a contribué au financement du Projet de développement du réseau de transport et de répartition d’électricité du royaume

 

Les pertes d’énergie entre les sites de production et le réseau de distribution d’électricité du Maroc sont passées de 4,8% à 3,5% entre 2008 et 2017, relève la Banque africaine de développement (BAD).

L’institution financière multilatérale a contribué au financement, en 2009, du Projet de développement du réseau de transport et de répartition d’électricité du royaume, avec un prêt de 109,82 millions d’euros accordé à l’Office national de l’électricité (ONE). L’Agence française de développement (AFD), la Banque européenne d’investissement (BEI) et la Banque mondiale ont également participé au financement du projet.

L’initiative visait l’optimisation de la sécurité d’alimentation des clients de l’ONE (ménages, industries, producteurs indépendants d’énergie) à travers l’amélioration de l’ensemble du réseau de transport et de répartition d’électricité dans les différentes régions du Maroc.

Elle a aussi permis d’augmenter la capacité de transit des lignes de transport.

Le président de la BAD, Akinwumi Adesina, a effectué une visite officielle au Maroc les 28, 29 et 30 juillet derniers, afin de toucher du doigt les réalisations du Maroc grâce à ce projet.

Akinwumi Adesina s’est ainsi rendu à la station d’interconnexion de Melloussa, située près de Tanger, qui relie l’Espagne à travers un câble sous-marin de 27 kilomètres. La station traite et achemine 15% de la production d’électricité du Maroc.

D’après les données de la BAD, la première interconnexion de Melloussa est devenue opérationnelle en 1997. La capacité de transit de la ligne a doublé aujourd’hui, passant de 700 à 1 400 MW.

Le réseau marocain dispose aussi d’une interconnexion avec les réseaux électriques de la Tunisie et de l’Algérie.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *