Le Maroc est doté d’un « potentiel pétrolier et gazier », d’après l’Onhym




La directrice générale de l’Office national des hydrocarbures et des mines (Onhym), Amina Benkhadra, invite les compagnies pétrolières à intensifier l’exploration dans le pays du Maghreb

 

Le sous-sol marocain regorge de pétrole, mais encore faut-il intensifier son exploration pour le découvrir et l’exploiter, d’après l’Office national des hydrocarbures et des mines du Maroc (Onhym). « Nous sommes confiants quant au potentiel pétrolier et gazier de notre pays. L’histoire est pleine d’exemples de pays qui ont mis énormément de temps et d’efforts avant d’aboutir à une découverte majeure », a souligné dans la presse locale au courant de la semaine Amina Benkhadra, directrice générale de l’Onhym.

Il faut faire preuve de « persévérance », en termes d’exploration notamment, pour semer les fruits de plusieurs années d’attente, a déclaré Amina Benkhadra.

L’exploration pétrolière est un processus long, fortement capitalistique et très risqué, car même en cas de découverte, des opérations d’appréciation et de nombreux autres forages sont nécessaires pour estimer et prouver les réserves en place avant de commencer la phase de développement, a-t-elle expliqué.

Ces différentes étapes, a-t-elle poursuivi, peuvent durer plusieurs années selon la nature et le type des gisements avant de rentrer dans la phase de production. En ce qui concerne le Maroc, Amina Benkhadra a relevé le fait que « plus de 97% des investissements sont menés par des partenaires étrangers sur leurs permis d’exploration et plusieurs zones ont un potentiel en onshore et en offshore, surtout que les bassins offshores couvrent près de 300000 km2 et ne comportent que 42 puits forés ».

S’agissant de l’annonce d’une découverte importante d’un gisement de pétrole au large d’Agadir, la DG de l’Onhym a précisé que « les travaux ont permis d’identifier plusieurs prospects, mais il s’agit là de ressources potentielles et non de réserves prouvées ».

« Pour prouver ces réserves [évaluées à 2 milliards de barils], il faut réaliser des travaux spécifiques complémentaires, dont des forages supplémentaires », a-t-elle expliqué.

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