Maroc: « aucun impact sur la production d’électricité » après la non-reconduction du contrat du gazoduc GME (officiel)




Le GME n’était pas destiné à l’usage des citoyens et sa fermeture, par la volonté de l’Algérie, n’a donc aucun impact actuellement sur la production de l’électricité dans le Royaume, a expliqué à la presse le ministre délégué chargé des Relations avec le parlement et porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas

 

La décision des autorités algériennes de ne pas reconduire l’accord (échu le 31 octobre) sur le gazoduc Gaz Maghreb-Europe (GME) n’a actuellement aucun impact sur la production de l’électricité au Maroc, a assuré le 04 novembre à Rabat le ministre délégué chargé des Relations avec le parlement et porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas (photo).

Le GME n’était pas destiné à l’usage des citoyens et sa fermeture n’a donc aucun impact actuellement sur la production de l’électricité dans le Royaume, a-t-il expliqué lors d’un point de presse à l’issue du Conseil de gouvernement, réuni en visioconférence, sous la présidence du chef de gouvernement, Aziz Akhannouch.

« Le prix de l’électricité ne connaîtra aucune hausse de quelque nature que ce soit, du fait que l’impact de la fermeture du GME est insignifiant, voire inexistant », a affirmé le porte-parole.

Le 31 octobre dernier, l’Office marocain des Hydrocarbures et des Mines (Onhym) et l’Office marocain de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE) avaient indiqué dans un communiqué conjoint que la décision annoncée par les autorités algériennes de ne pas reconduire l’accord sur le GME n’aurait dans l’immédiat qu’un « impact insignifiant » sur la performance du système électrique national, affirmant que des dispositions nécessaires avaient été prises pour assurer la continuité de l’alimentation du pays en électricité.

Depuis 1996, l’Algérie expédiait vers l’Espagne et le Portugal environ 10 milliards de mètres cubes de gaz naturel par an via le GME. En contrepartie du transit du gazoduc, Rabat recevait annuellement près d’un milliard de m3 de gaz naturel, ce qui représente 97% de ses besoins. La moitié étaient des droits de passage payés en nature, l’autre du gaz acheté à un prix avantageux, selon des experts du secteur.

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