Marché du pétrole: l’Opep+ contrainte de reporter au 05 juillet la recherche d’un nouvel accord consensuel




L’Opep et ses partenaires ont convenu vendredi d’augmenter immédiatement l’offre de pétrole sur le marché et de prolonger la durée du pacte sur les réductions de production mais les Emirats arabes unis s’y sont opposés. A la recherche de l’unanimité, les discussions prolongées à lundi

 

Les 23 pays de l’Opep+ ont convenu vendredi, 02 juillet, d’augmenter immédiatement leur offre de pétrole sur le marché et de prolonger la durée de leur pacte sur les réductions de production, même si les Emirats arabes unis s’opposent toujours au nouvel accord, a déclaré une source de l’Opep+.

Tous les accords de l’Opep+ doivent être approuvés à l’unanimité. Ce dernier développement signifie que les Emirats arabes unis pourraient encore bloquer l’accord.

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs alliés ont donc reporté à lundi 05 juillet leurs discussions entamées jeudi. Au départ, elles devaient être bouclées en un jour, a annoncé l’organisation dans une déclaration transmise à l’AFP.

Le nouveau projet prévoyait d’augmenter la production globale de l’alliance de deux millions de barils par jour (bpj) d’ici la fin de l’année et de prolonger le reste des mesures d’encadrement de l’offre jusqu’en décembre 2022, soit huit mois de plus que prévu.

Opposition des Emirats arabes unis

Abou Dhabi aurait renouvelé sa demande de la veille, à savoir la révision à la hausse de son volume de production de référence, qui sert de base au calcul de son quota.

Ce seuil arrêté à la date d’octobre 2018 est jugé obsolète par les Emirats qui revendiquent « une capacité (de production) désormais plus élevée », explique Eugen Weinberg, analyste de Commerzbank.

Actuellement à 3,17 millions de barils par jour, le ministre émirati aurait insisté pour qu’il soit « relevé à 3,8 millions de barils par jour », précise Ole Hansen, analyste de Saxobank.

Mais l’alliance n’a visiblement pas voulu ouvrir la boîte de Pandore. En cas d’aval, « les autres membres pourraient protester », avait prévenu plus tôt dans la journée Louise Dickson, de Rystad.

L’alliance dispose de 5,8 millions de barils laissés volontairement sous terre chaque jour.

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