Affirmation faite par le directeur du fonds souverain de la Russie, Kirill Dmitriev, dans un entretien avec Reuters. Dmitriev et le ministre de l’énergie Alexander Novak ont été les principaux négociateurs de la Russie dans le cadre de l’accord sur la réduction de la production avec l’Opep. L’accord existant expire le 31 mars 2020
L’Opep+ n’est peut-être pas encore mort. La Russie estimé qu’un nouvel accord pour équilibrer le marché du pétrole est encore possible si d’autres pays la rejoignent, a déclaré Kirill Dmitriev, directeur du fonds souverain de la Russie.
« Des actions communes des pays sont nécessaires pour rétablir l’économie… Elles sont également possibles dans le cadre de l’accord Opep+ », a déclaré M. Dmitriev lors d’un entretien téléphonique avec Reuters le 27 mars.
Dmitriev et le ministre de l’énergie Alexander Novak ont été les principaux négociateurs de la Russie dans le cadre de l’accord sur la réduction de la production avec l’Opep. L’accord existant expire ce 31 mars 2020.
« Nous sommes en contact avec l’Arabie Saoudite et un certain nombre d’autres pays. Sur la base de ces contacts, nous constatons que si le nombre de membres de l’Opep+ augmente et que d’autres pays adhèrent, il est possible de conclure un accord commun pour équilibrer les marchés pétroliers ». Dmitriev a refusé de dire qui devraient ou pourraient être les membres du nouvel accord.
« Les efforts pour restaurer les relations entre la Russie et les États-Unis sont maintenant plus importants que jamais, nous prendrons tous les efforts de notre côté et espérons que les États-Unis comprendront également que c’est nécessaire », a par ailleurs indiqué Dmitriev.
Le président Vladimir Poutine a déclaré le 26 mars qu’il espérait que la Russie vaincrait le coronavirus dans 2 ou 3 mois, car le nombre total de Russes infectés, dont certains proches de l’élite du pays, a dépassé les 1 000 cas. Dmitriev a déclaré qu’il pensait que la Russie devrait suivre les exemples de la Corée du Sud et de Hong Kong, qui ont montré comment les tests peuvent limiter la propagation du coronavirus. Pour l’instant, le fonds souverain et ses partenaires se concentrent sur la production de kits de test pour les entreprises qui en ont besoin pour les travailleurs dans les villes où sont situées leurs grandes usines, dites mono-industrielles.