Lors de sa réunion de décembre, le cartel pétrolier et ses partenaires ont choisi le statu quo en décidant d’accroître leur production au rythme mensuel fixé depuis août
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) ont décidé, le 02 décembre , de s’en tenir à leur politique d’une augmentation mensuelle de la production de 400 000 barils par jour malgré la menace posée par le variant Omicron du coronavirus sur la demande mondiale de brut.
Réunie jeudi dernier, l’Opep+ a choisi le statu quo en décidant d’accroître en janvier 2022 sa production au rythme mensuel que le cartel s’est fixé depuis août
L’Opep et ses partenaires dont la Russie se réservent le droit de revoir leur décision « en fonction des développements de la pandémie » d’ici à la prochaine réunion, prévue le 4 janvier.
L’Opep+ laisse chaque jour près de 4 millions de barils sous terre en comparaison avec leurs niveaux dits de référence. Au rythme de hausse actuel, ils retrouveront leur pleine capacité à l’automne 2022.
Les craintes liées au variant Omicron se sont accentuées après la détection mercredi du premier cas de contamination par cette souche aux Etats-Unis.
David Turk, le vice-secrétaire américain à l’Energie, a déclaré que l’administration du président Joe Biden pourrait ajuster le calendrier du déblocage des réserves stratégiques de pétrole du pays si les prix chutent considérablement.
Les États-Unis, rejoints par la Chine, l’Inde ou le Japon, avaient annoncé la semaine dernière qu’ils allaient puiser dans leurs propres stocks pour freiner la surchauffe. La seule réserve des États-Unis, la plus importante au monde, est dissuasive puisque le pays dispose de 609 millions de barils qui dorment en Louisiane et au Texas.