Avant le blocage des ports pétroliers dans l’est du pays en janvier, elle était d’environ 1,21 million de barils par jour selon les données publiées par la Compagnie pétrolière nationale de Libye le 30 mars
La production pétrolière de la Libye s’est située à 79 655 barils par jour au 29 mars 2020, contre environ 1,21 million de barils par jour en moyenne à la mi-janvier, selon les données publiées par la Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC) lundi, 30 mars.
Cela correspond à des pertes financières excédant 3,8 milliards de dollars américains depuis le 17 janvier, selon la NOC; qui estime que cet argent aurait pu servir à l’achat de biens et équipements médicaux pour aider la population libyenne face à la pandémie de Covid-19.
« Nous appelons les responsables des fermetures illégales [de champs et terminaux pétroliers] à lever immédiatement le blocus imposé et à épargner aux travailleurs du secteur pétrolier et aux citoyens de nouvelles souffrances. Nous appelons les autres organes de l’État à maintenir les réserves financières restantes et à réduire leurs dépenses », conseille la NOC.
Depuis 2015, deux autorités rivales se disputent le pouvoir en Libye: le gouvernement d’union nationale (GNA) basé à Tripoli (ouest) et un pouvoir incarné par le maréchal Khalifa Haftar dans l’est du pays. Des groupes pro-Haftar bloquent la plupart des sites et terminaux pétroliers depuis le 17 janvier accusant le GNA d’utiliser les revenus du pétrole pour soutenir des groupes armés contre l’Armée nationale libyenne (ANL), basée dans l’est du pays.
