Objectif présenté par le président de la Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC), Mustafa Sanallah
Pour 2022, la Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC) prévoit d’effectuer d’importants travaux de maintenance sur les champs pétrolifères endommagés par les conflits armés et les attentats. L’objectif sera de maintenir le niveau de 1,2 million de barils par jour, a annoncé le 19 janvier dernier son président Mustafa Sanallah, cité par la presse locale.
Mustafa Sanallah a présidé des rencontres à Tripoli et au terminal pétrolier de Ras Lanouf avec les représentants de 28 antennes ou sous-traitants. Dans le cadre de ces échanges, il a ainsi précisé que les discussions sur les projets pour 2022 avaient notamment porté sur une possible « hausse de la production de pétrole et des stocks ».
La production quotidienne moyenne de brut de la Libye en 2021 a été de 1 206 000 barils par jour, a dit M. Sanallah en notant qu’elle était passée à 946 000 b/j en moyenne en janvier 2022 à cause de travaux de réparation sur des oléoducs endommagés.
Le pétrole et le gaz représentent une source majeure de revenus pour la Libye, même si le secteur a été durement touché par des années de conflits armés depuis le renversement du régime de Mouammar Kadhafi en 2011.
La NOC tente de « maintenir un niveau de production de 1,2 million de barils par jour » mais espère atteindre des volumes plus élevés « si nous pouvons obtenir les budgets », a expliqué M. Sanallah. « Les réseaux sont vétustes et doivent régulièrement être stoppés pour réparer » les pipelines. « Nous avons des équipements vieux de 60 ans qui doivent être remplacés, mais faute de budget, ce n’est pas possible », a-t-il souligné.
« En 2021, nous n’avons reçu que 11% du budget » de l’État prévu pour le secteur des hydrocarbures, après deux années où la NOC n’a rien obtenu, ce qui l’a obligée à « contracter d’importantes dettes », a déclaré Mustafa Sanallah.
