Le financement octroyé par la GRMF de l’Union africaine à GDC vise à forer des puits d’exploration dans la zone Paka du projet géothermique Baringo-Silali
La Geothermal Development Company (GDC) a été éligible à une subvention de la Facilité d’atténuation des risques géothermiques en Afrique de l’Est (Geothermal Risk Mitigation Facility for Eastern Africa en anglais, GRMF), à travers un accord conclu entre la Commission de l’Union africaine et le Trésor national kényan.
Dans l’annonce y relative faite par GDC le 18 décembre dernier, la structure précise que la subvention a une valeur de 1,6 milliard de shillings kényans (environ 14,6 millions de dollars). Elle est destinée aux forages et aux essais au sein de la zone Paka du projet géothermique Baringo-Silali.
Le projet Baringo-Silali est une initiative du gouvernement du Kenya avec un potentiel de production d’énergie géothermique estimé à 3 000 MW et couvrant trois zones: Paka, Korosi et Silali.
Le Kenya, selon des données de la BAD, dispose d’un potentiel géothermique de 7 000 MW. Le gouvernement ambitionne d’augmenter la capacité installée à partir de la géothermie (30% du mix électrique en 2018 soit environ 653 MW) à 5 530 MW d’ici 2031.
Le développement de l’énergie géothermique dans le pays d’Afrique de l’Est est assuré par la Geothermal Development Company (GDC).
La GDC est une structure gouvernementale créée en 2008 sous forme d’un Special Purpose Vehicle (SPV, véhicule de financement spécialisé dans la titrisation de créances bancaires). La mission de GDC est d’accélérer le développement des ressources géothermiques du Kenya en commercialisant les ressources géothermiques à la Compagnie de production d’électricité (Kenya Electricity Generating Company, KenGen) et aux investisseurs privés.
La GRMF, qui a alloué une subvention à GDC, est un instrument financier destiné à soutenir le développement de l’énergie géothermique pour la production d’électricité en Afrique de l’Est. La Facilité a été créée en 2012 par la Commission de l’Union africaine (CUA), le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) et le Fonds fiduciaire UE-Afrique pour les infrastructures (ITF) via la banque de développement allemande KfW.