Parmi les 56 pays que compte le Commonwealth, le Kenya est le premier africain et le deuxième possédant les plus grandes capacités installées d’énergie géothermique
Les chefs d’Etat et de gouvernement du Commonwealth, réunis lors de leur 26e sommet à Kigali (Rwanda) du 20 au 25 juin dernier, ont désigné le Kenya champion de l’organisation intergouvernementale sur l’énergie géothermique.
Ils ont également choisi le royaume d’Eswatini (ancien Swaziland) comme champion du Commonwealth pour la connaissance des énergies.
La géothermie est basée sur l’exploitation de la chaleur du sous-sol et des eaux souterraines, en particulier dans les régions volcaniques pour faire tourner les turbines de centrales électriques.
Le groupe d’action sur l’énergie géothermique et celui sur la connaissance des énergies s’inscrivent dans le cadre du Programme de transition énergétique durable du Commonwealth (Commonwealth Sustainable Energy Transition, CSET Agenda en anglais).
D’après les données publiées lors du 26e sommet des chefs d’Etat du Commonwealth, l’énergie géothermique représente actuellement moins de 1 % des capacités installés exploitant des sources d’énergies renouvelables à travers le monde.
Au sein du Commonwealth – qui compte 26 Etats -, quatre pays exploitent l’énergie géothermique, le Kenya ayant la deuxième capacité installée la plus élevée (823,8 MW) derrière la Nouvelle-Zélande (984 MW).
Le Kenya et l’Eswatini prendront l’initiative de former des coalitions volontaires de pays désireux de travailler ensemble pour formuler des stratégies et actions communes.
Le groupe d’action sur les connaissances de l’énergie partagera des informations et collaborera pour la promotion de données sur ce secteur auprès des enfants, des jeunes et des communautés locales.
Les plans de travail de ces deux groupes d’action créés dans le cadre du programme CSET seront soutenus par le Secrétariat du Commonwealth.
