La facture des importations des produits énergétiques au Maroc s’établit à 2,2 milliards d’euros sur les quatre premiers mois de 2018




Selon la note de conjoncture publiée par le ministère de l’Economie et des Finances en mai, le Maroc a enregistré un déficit commercial de 66,1 milliards de dirhams (près de 6 milliards d’euros) entre janvier et avril à cause de la hausse des importations

 

De janvier à avril 2018, le Maroc a enregistré une hausse de ses importations, “tirée par les biens d’équipement, les biens finis de consommation et les produits énergétiques”, relève l’édition de mai de la note de conjoncture régulièrement publiée par la direction des Etudes et des Prévisions financières (DEPF) du ministère de l’Economie et des Finances du royaume.

En ce qui concerne spécifiquement les produits énergétiques et lubrifiants, les importations ont atteint 24,788 milliards de dirhams (environ 2,2 milliards d’euros) en avril 2018, contre 22,63 milliards de dirhams (environ 2,04 milliards d’euros) à fin avril 2017, soit une hausse de 9,5%.

“Cette évolution s’explique, particulièrement, par l’appréciation des achats des houilles; cokes et combustibles (+44% à 2,8 milliards de dirhams) et des gas-oils et fuel-oils (+11,2% à 12,3 milliards de dirhams)”, étaye la note publiée par la DEPF.

Sur les quatre premiers mois de l’année en cours, le Maroc a réalisé des importations globales de l’ordre de 158,8 milliards de dirhams (environ 14,3 milliards d’euros) contre des achats de biens de 145,495 milliards de dirhams (environ 13,1 milliards d’euros) à la même période en 2017, ce qui représente une hausse de 9,2%.

Les exportations, pris globalement, ont connu une hausse de 7,2%, passant de 86,485 milliards de dirhams (près de 7,8 milliards d’euros) en avril 2017 à 92,712 milliards de dirhams (environ 8,35 milliards d’euros) en avril 2018,

Cette situation (nette hausse des importations par rapport aux exportations) a entraîné une “aggravation du déficit commercial” de 12% à 66,1 milliards de dirhams (près de 6 milliards d’euros), regrette la DEPF.

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