Selon les résultats publiés le 30 mai dernier, le groupe contrôlé par l’État russe a dégagé un bénéfice net de 371,6 milliards de roubles au premier trimestre de 2018 (5,1 milliards d’euros au taux actuel), contre 333,4 milliards de roubles sur la même période en 2017
Le géant russe Gazprom a annoncé le 30 mai une hausse de 11,4% de son bénéfice net au premier trimestre, porté par une progression toujours forte des volumes et des prix de gaz vendu à l’Europe qui atteignent des niveaux historiquement élevés.
Selon les résultats publiés, le groupe contrôlé par l’État russe a dégagé un bénéfice net de 371,6 milliards de roubles au premier trimestre de 2018 (5,1 milliards d’euros au taux actuel), contre 333,4 milliards de roubles sur la même période en 2017.
Son bénéfice d’exploitation a bondi de 59% sur un an à 467,6 milliards de roubles (6,4 milliards d’euros) et son chiffre d’affaires s’affiche en hausse de 18% sur un an à 2 138 milliards de roubles (29,5 milliards d’euros). L’amélioration des résultats de l’héritier du ministère soviétique du Gaz intervient dans un contexte où ses exportations vers l’Europe, d’où il tire une grande partie de ses bénéfices, atteignent des niveaux record.
Les ventes de gaz à destination de l’Europe et de la Turquie, qui ont toujours assuré l’essentiel des bénéfices de l’héritier du monopole gazier soviétique, ont connu une augmentation en volume de 9% sur un an, à 71,5 milliards de mètres cubes de gaz. En 2017, le géant gazier avait exporté un volume record vers l’Europe et la Turquie de 194,4 milliards de mètres cubes.
La part de marché de Gazprom a eu tendance à augmenter ces dernières années en Europe, atteignant environ le tiers de la consommation totale, malgré les tensions avec l’Union européenne qui dit souhaiter réduire sa dépendance au gaz russe. Ses exportations vers les pays de l’ex-URSS ont augmenté de 13%, et le volume de gaz vendu sur le marché interne a augmenté de 8%.