Les projets qui vont bénéficier des 28 millions de dollars débloqués pour ce cycle se retrouvent en Ouganda, Tanzanie et Ethiopie
La Facilité d’atténuation des risques géothermiques en Afrique de l’Est (Geothermal Risk Mitigation Facility for Eastern Africa en anglais, GRMF) a rendu public, le 17 octobre dernier, les résultats du cinquième cycle de demandes de subventions pour des projets d’énergie géothermique en Afrique orientale.
L’appel à manifestation d’intérêt pour ce cycle avait été lancé le 26 mars 2018.
Le dispositif administré par la Commission de l’Union africaine a retenu sept projets, sur une liste restreinte de neuf qui avait été établie au cours d’une présélection effectuée en juin 2018.
Le soutien cumulé pour toutes les demandes s’établit à 28 millions de dollars. Sur les projets retenus, trois sont localisés en Ouganda (Buranga, Kibiro, Panyimur), deux en Tanzanie (Natron, Kiejo-Mbaka) et deux en Ethiopie (Dofan, Tulu Moye).
Quatre de ces projets bénéficieront d’un appui financier pour des études de surface et les trois autres d’un financement pour le forage de puits.
La GRMF est un instrument financier destiné à soutenir le développement de l’énergie géothermique pour la production d’électricité en Afrique de l’Est.
L’objectif du dispositif est d’encourager les investisseurs publics et privés ainsi que les partenariats public-privé dans des projets de géothermie, en accordant des subventions pour deux types d’activités: des études de surface pour déterminer l’emplacement optimal des puits d’exploration; le forage des puits d’exploration et tests du réservoir, ainsi que les infrastructures physiques (électricité, eau et route d’accès) associées aux deux activités.
La Facilité a été créée en 2012 par la Commission de l’Union africaine (CUA), le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) et le Fonds fiduciaire UE-Afrique pour les infrastructures (ITF) via la banque de développement allemande KfW.
D’après des données de l’Union africaine (UA), l’Afrique de l’Est dispose d’un potentiel de production de 22 000 MW d’électricité à partir de la géothermie.