Frappé durement par la chute des cours du pétrole, la Guinée Equatoriale attend l’aide du FMI




D’après des perspectives présentés le 10 août, le gouvernement équato-guinéen prévoit une chute de sa production pétrolière de l’ordre de 21% en 2018, et un nouveau recul de son PIB

La Guinée Equatoriale attend la conclusion d’un accord avec le Fonds monétaire international (FMI), à l’image du prêt déjà accordé par l’institution financière internationale à d’autres pays de la sous-région Cemac (Gabon, Tchad, Centrafrique).

“On prévoit une chute de la production du pétrole de 21%” l’an prochain, a déclaré Eusebio Epiko Penda, secrétaire d’Etat chargé du Budget et du Contrôle financier à la radio d’État le 10 août 2017, après un passage la veille devant les députés.

Le secrétaire d’Etat chargé du Budget équato-guinéen a rappelé au Fonds monétaire international (FMI) la « nécessité de signer un programme » pour « diversifier l’économie afin d’éliminer la forte dépendance au secteur pétrolier ».

En l’espace de deux ans, avec la chute des cours du pétrole, la croissance de la zone Cemac – qui compte le Cameroun, le Congo, le Gabon, le Tchad, la République centrafricaine et la Guinée equatoriale – est passée de 4.9% en 2014 à 1.7% en 2016 et les réserves de changes ont fondu de 15,1 milliards de dollars fin 2014 à 5,9 milliards l’an dernier.

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