France – Espagne: le projet d’interconnexion gazière Step désapprouvé par les régulateurs de l’énergie




La Commission de régulation de l’énergie (CRE) et son homologue espagnole CNMC ont convenu le 22 janvier que « le projet Step, dans sa configuration et ses capacités actuelles, ne répond pas aux besoins du marché et ne présente pas une maturité suffisante »

 

Les régulateurs de l’énergie français et espagnol ont donné, le 22 janvier dernier, un avis défavorable à un projet de nouvelle interconnexion gazière à travers les Pyrénées, baptisée Step.

La Commission de régulation de l’énergie (CRE) et son homologue espagnole CNMC ont convenu que « le projet Step, dans sa configuration et ses capacités actuelles, ne répond pas aux besoins du marché et ne présente pas une maturité suffisante pour pouvoir faire l’objet d’une décision favorable », indique la CRE. Cette dernière, conjointement avec la CNMC, « rejette la demande d’investissement ».

Le projet de gazoduc est porté par les entreprises Teréga (ex-TIGF) côté français et Enagás côté espagnol. Elles veulent interconnecter les réseaux gaziers des deux pays pour « sécuriser durablement les approvisionnements en gaz ».

Les coûts du projet « South Transit East Pyrenees » s’élèveraient à 442 millions d’euros, dont 290 millions sur le réseau de Teréga.

La CRE relève notamment que « la capacité actuelle d’interconnexion entre la France et l’Espagne n’est pas saturée » et que « le coût du projet est élevé par rapport aux moyennes européennes ».

« Nous sommes surpris de ces décisions qui rejettent tous les arguments notamment de sécurité, de fluidité des marchés et de compétitivité », a déclaré à l’AFP une porte-parole de Teréga. « Step est toujours un projet d’intérêt commun », a-t-elle souligné, en référence aux projets d’infrastructure reconnus comme essentiels par l’Union européenne.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *