La force majeure sur le projet Mozambique LNG va rallonger les délais d’au moins un an (Total)




Déclaration faite le 29 avril par le directeur financier du groupe Total, Jean-Pierre Sbraire

 

Total estime à au moins un an le retard que prendra son projet de gaz naturel liquéfié (GNL) au Mozambique en raison des problèmes de sécurité auxquels le pays est confronté, a déclaré jeudi son directeur financier, Jean-Pierre Sbraire.

Le groupe a déclaré lundi un événement de force majeure sur ce projet – qui était censé être opérationnel en 2024 – et confirmé le retrait de tout son personnel sur le site de Mozambique LNG, dans le nord du pays, après des attaques récentes qui ont visé la province de Cabo Delgado, théâtre depuis 2017 d’une insurrection djihadiste liée à l’organisation Etat islamique.

« Nous gérons la situation avec les contracteurs pour minimiser les dépenses tant que nous n’avons pas de clarté sur la situation », a également déclaré Jean-Pierre Sbraire lors d’une conférence avec des analystes.

« Nous espérons que les actions menées par le gouvernement du Mozambique et ses partenaires internationaux régionaux permettront de restaurer la sécurité et de stabiliser la province de Cabo Delgado de manière durable », a-t-il ajouté, précisant que Total se concentrerait sur le développement d’autres projets de GNL, notamment l’extension de Cameron LNG, aux Etats-Unis.

Le projet Mozambique LNG est exploité par le groupe français Total – via Total E&P Mozambique Area 1 Limitada (26,5%) -; aux côtés du japonais Mitsui – via Mitsui E&P Mozambique Area1 Limited (20%) -; la compagnie nationale des hydrocarbures du Mozambique ENH – via ENH Rovuma Área Um, S.A. (15%) -; ONGC Videsh Rovuma Limited (10%), Beas Rovuma Energy Mozambique Limited (10%); l’indien Bharat Petroleum – via BPRL Ventures Mozambique B.V. (10%) -; et le thaïlandais PTTEP – via PTTEP Mozambique Area 1 Limited (8,5%).

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