Financement des projets d’énergie: Trois pays africains parmi les pays prioritaires de l’Infra Initiative de la BID et Apicorp




L’initiative d’un milliard de dollars US vise à attirer des investissements privés dans les projets de services publics liés à la production d’électricité à partir du gaz et des énergies renouvelables, la gestion des eaux et des déchets

 

L’Algérie, la Libye et l’Egypte figurent parmi les 10 pays prioritaires des financements de l’Infra Initiative, un nouveau mécanisme de financement des infrastructures lancé conjointement par la Banque islamique de développement (BID) et l’établissement financier multilatéral Arab Petroleum Investments Corporation (Apicorp). 

Il a pour objectif d’attirer les investissements privés dans les projets publics de production et transport d’électricité – à partir du gaz naturel et des énergies renouvelables – et ceux liés à la gestion de l’eau et des déchets. 

L’initiative, d’un montant d’ un milliard de dollars américains et d’une durée initiale de trois ans, a été annoncée par les deux institutions financières multilatérales le 12 janvier dernier. Les pays prioritaires bénéficiaires sont ceux qui appartiennent à la fois aux deux institutions. Les projets d’autres pays membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) sont éligibles à condition d’être parrainés par une entreprise dont le siège social est situé dans l’un des Etats membres de Apicorp et la BID. 

Dans le processus de sélection, l’initiative ciblera des projets ayant un accès limité aux financements internationaux, avec une implication du secteur privé aux niveaux local, régional et international.

A travers l’Infra Initiative, Apicorp et la BID ont indiqué qu’ils comptent combiner leurs compétences pour remédier à la faible participation du secteur privé dans les projets énergétiques, encourager les partenariats public-privé pour combler le déficit d’investissement estimé à 200 milliards de dollars américains dans lesdits projets au sein des pays membres de l’OCI. 

Outre les investissements du secteur privé, les deux partenaires prévoient aussi d’associer d’autres types de financements auprès des banques commerciales, des banques multilatérales de développement, des agences de développement et des marchés de capitaux.

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