« Je tiens à vous assurer une fois de plus que ce remplissage ne lésera aucun de nos pays et que le Grand barrage de la Renaissance demeurera un véritable gain et un symbole de croissance et de coopération conjointes », a déclaré le PM éthiopien Abiy Ahmed sur Twitter
Le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed Ali, a adressé un message à l’Égypte et au Soudan pour les rassurer après l’annonce en début de cette semaine de l’achèvement du deuxième remplissage du réservoir du Grand barrage de la Renaissance (GERD).
« Je tiens à vous assurer une fois de plus que ce remplissage ne lésera aucun de nos pays et que le Grand barrage de la Renaissance demeurera un véritable gain et un symbole de croissance et de coopération conjointes », a affirmé Abiy Ahmed dans un message publié sur son compte Twitter le 22 juillet.
A ses compatriotes, le PM éthiopien a indiqué: « Comme je vous l’avais promis à l’avance, le 9 juillet, l’Éthiopie a rempli son barrage pendant la saison des pluies avec prudence et de manière bénéfique. »
Depuis le lancement du projet en 2011, le GERD constitue une pomme de discorde entre l’Ethiopie, qui le juge indispensable au développement de ses infrastructures énergétiques, et le Soudan et l’Egypte, tous deux tributaires du Nil pour leurs ressources hydrauliques et qui craignent que le barrage n’affecte leur part des ressources en eau reçues du Nil. Ces derniers souhaitent depuis des années aboutir à un accord sur les règles de fonctionnement du barrage. Les négociations organisées jusqu’à cette date sous l’égide de l’Union africaine n’ont pas encore permis d’aboutir à un accord contraignant.
Le barrage est en construction dans le nord-ouest de l’Ethiopie, près de la frontière avec le Soudan, sur le Nil bleu qui rejoint le Nil blanc à Khartoum pour former le Nil. Il doit pouvoir assurer à terme à l’Ethiopie production d’électricité de 5 000 mégawatts (contre 6 500 MW comme envisagé au lancement du projet).