Ethiopie : le gouvernement veut remplacer 1,5 million de véhicules alimentés par des carburants fossiles




Pour y arriver, les pouvoirs publics éthiopiens s’efforcent de développer la production de véhicules électriques et l’installation de stations de recharge publiques; tout en limitant l’importation de véhicules fonctionnant à l’essence ou au diesel

 

Le gouvernement éthiopien va essayer de rendre plus de véhicules électriques (VE) disponibles dans les villes du pays, a rapporté mercredi 1er janvier la chaîne publique Fana TV, soulignant qu’une série d’initiatives seront lancées pour remplacer environ 1,5 million de véhicules alimentés par des combustibles fossiles par des VE.

Bareo Hassen, ministre des Transports et de la Logistique de l’Ethiopie, a indiqué que la capitale, Addis-Abeba, et la ville touristique de Gondor (nord), utilisaient déjà de tels véhicules pour les transports publics. Selon lui, des efforts sont en cours pour étendre la mobilité électrique à d’autres villes, avec l’installation de stations de recharge à Dire Dawa, Harar et Jigjiga (est).

L’Ethiopie vise à remplacer quelque 432 000 véhicules alimentés par des combustibles fossiles par des VE en dix ans, a poursuivi M. Hassen, notant que le pays d’Afrique de l’Est avait été en mesure de mettre en service plus de 100 000 VE sur tout le territoire au cours des trente derniers mois.

Le gouvernement s’efforce également de développer la production de VE et l’installation de stations de recharge publiques, en offrant un soutien et diverses incitations aux investisseurs privés, telles que des terrains gratuits ou loués pour les investisseurs dans le service après-vente des véhicules électriques.

Dans le cadre de ses efforts en faveur de la transition écologique, il a par ailleurs annoncé l’interdiction des importations de véhicules fonctionnant à l’essence ou au diesel.

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