L’italien Eni enregistre un bénéfice net de 1,25 milliard d’euros au second trimestre 2018, contre 18 millions d’euros un an plus tôt




Le groupe pétrolier italien, porté par la hausse du prix du brut et de sa production, a annoncé vendredi, 27 juillet, avoir vu son bénéfice net bondir au deuxième trimestre

 

Le géant pétrolier italien Eni, porté par la hausse du prix du brut et de sa production, a annoncé vendredi avoir vu son bénéfice net bondir au deuxième trimestre, à 1,25 milliard d’euros, contre un petit 18 millions d’euros un an plus tôt, un résultat supérieur aux attentes.

Son bénéfice net ajusté – un indicateur scruté de près par le marché, qui exclut des éléments volatils et exceptionnels – a lui grimpé de 66%, à 767 millions d’euros.

Le chiffre d’affaires a progressé de 16%, à 18,139 milliards d’euros, légèrement moins bien qu’attendu, puisque les analystes pronostiquaient 18,36 milliards.

La production d’hydrocarbures a atteint sur le trimestre 1,86 million de barils par jour (Mb/j), en hausse de 5% par rapport à il y a un an. Le groupe prévoit une hausse annuelle moyenne de sa production de 3,5% d’ici 2021, avec même un pic à +4% cette année. Elle devrait ainsi atteindre 1,9 Mb/j en 2018. Cette hausse sera soutenue par le lancement de nouveaux projets et l’optimisation de la production.

« Au deuxième trimestre, comme déjà au premier, Eni a enregistré une nette amélioration de sa profitabilité. Dans un contexte d’augmentation de 38% du prix du Brent, le résultat opérationnel (ajusté) a progressé de 152%, tiré par la performance de l’activité Production et exploration, qui a plus que triplé sa contribution », s’est félicité le patron d’Eni, Claudio Descalzi, cité dans le communiqué. Il a confirmé que son groupe visait une neutralité financière à un prix du Brent de 55 dollars le baril.

M. Descalzi a par ailleurs qualifié d’« excellents » les résultats du secteur gazier. Eni a de fait révisé à la hausse son objectif annuel de bénéfice opérationnel ajusté pour ce segment, à 400 millions d’euros contre 300 millions précédemment.

Le géant italien a placé l’exploration et la découverte de nouveaux gisements au cœur de sa stratégie, qui s’accompagne parallèlement de la cession d’actifs, prioritairement via la dilution de participations dans des découvertes récentes importantes, comme dans celui de Zohr, en Egypte. Ces quatre dernières années, Eni a découvert 4,4 milliards de barils.

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