Estimation présentée par Hatem Fellah, agronome principal à la Banque africaine de développement (BAD), à Dakar, le 29 janvier, à l’ouverture d’un atelier organisé par le Comité inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS)
« Le potentiel de l’Afrique en énergies renouvelables est estimé à 310 GW [gigawatts, NDLR]. Pour participer à la valorisation de ce potentiel, la BAD a initié plusieurs projets dont le Fonds pour l’énergie durable en Afrique (SEFA, sigle anglais) et le Fonds stratégique pour le climat », a affirmé Hatem Fellah, agronome principal à la Banque Africaine de Développement (BAD), à Dakar, mardi 29 janvier.
Il s’exprimait à l’ouverture d’un atelier sous-régional d’échanges sur les énergies domestiques et renouvelables dans l’espace Sahel, organisée par le Comité inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS) dans le cadre du programme régional de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2RS).
Ouvrant les travaux de cet atelier de trois jours, Cheikh Dieng, directeur de cabinet du ministre sénégalais de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) a déclaré que sans les services énergétiques les objectifs de développement durable ne pourront pas être atteints.
La rencontre de Dakar doit permettre aux participants d’identifier les synergies et coopération possibles dans le sous-secteur des énergies domestiques et renouvelables et de mettre en évidence les principaux enjeux pour aboutir à des éléments pertinents d’une politique sous-régionale cohérente dans le sous-secteur.