Le secteur de l’énergie concentre 16% des engagements de Proparco en Afrique centrale (officiel)




Les plus importants accompagnements de cette filiale de l’Agence française de développement en Afrique centrale sont tirés par le secteur financier et bancaire (46%); et celui des transports, de la gestion des déchets et des télécommunications (29%), d’après le directeur général de cette structure, Grégory Clemente

 

Proparco, filiale de l’agence française de développement (AFD) dédiée au secteur privé, déploie à ce jour 16% de ses engagements en Afrique centrale dans le secteur de l’énergie, d’après Gregory Clemente (Photo), son directeur général, en visite au Cameroun ce 06 avril.

“Au Cameroun, nous accompagnons par exemple le secteur électrique et des énergies  renouvelables avec ENEO”, a illustré le DG dans une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon Tribune le 03 avril dernier.

Lors d’une conférence de presse donnée ce 06 avril à Yaoundé, Gregory Clemente a indiqué que Proparco va aussi fournir des financements pour le projet de barrage Nachtigal (420 MW), piloté par Electricité de France (EDF).

En termes de financements et d’accompagnements accordés par Proparco en Afrique centrale, selon les données officielles, le secteur financier et bancaire arrive en tête avec 46% des engagements. Il est suivi par le secteur du transport, de la gestion des déchets et des télécommunications (29%). Le secteur des entreprises agro-alimentaires ferme la liste avec 8 % des engagements.

Proparco est présent dans les pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Cemac) mais également en République démocratique du Congo.

La structure propose des prêts et des prises de participation au secteur privé, ainsi que des garanties de solvabilité et de liquidité aux entreprises.

En termes de perspectives, le DG de Proparco explique que l’action de cette filiale de l’AFD se “concentrera prioritairement sur les secteurs clés du développement : les infrastructures avec un focus sur les  énergies renouvelables, l’agro-industrie, les institutions financières, la santé, l’éducation”.

“En Afrique centrale, nous chercherons à consolider les partenariats existants, notamment avec les entreprises françaises, mais aussi à développer de nouveaux partenariats en particulier avec les entrepreneurs africains qui ont réussi et qui s’attachent au respect des meilleures pratiques environnementales, sociales et de gouvernance”, affirme-t-il.

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