En attendant Nachtigal, Lom Pangar et Bini à Warak, la capacité hydroélectrique installée au Cameroun est de 723 MW




Cette capacité installée est répartie entre les barrages de Songloulou, Edéa, Lagdo

 

 

L’hydroélectricité fournit actuellement 723 mégawatts (60% de l’énergie consommée) au Cameroun, suivant la capacité installée des trois barrages actuellement en production: Songloulou (384 MW) et Edéa (267 MW) sur le fleuve Sanaga; Lagdo (72 MW) sur la Bénoué.

Les projets en cours d’exécution – Nachtigal (420 MW), Lom Pangar (30 MW) à l’Est, Bini à Warak (75 MW) dans l’Adamaoua et celui de Memve’ele (211 MW) qui n’attend que la finalisation des lignes de transport – permettront d’ajouter 736 MW à l’offre d’énergie hydroélectrique, une fois achevés.

Pour exploiter substantiellement le potentiel hydroélectrique du pays, le Cameroun, dans sa stratégie énergétique, a décidé d’ “associer des partenaires privés nationaux ou internationaux ainsi que des partenaires au développement susceptibles de mobiliser des capitaux pour financer la construction des infrastructures planifiées”, renseigne un document public de la société Electricity Development Corporation (EDC).

D’après l’entreprise publique chargée de la gestion du patrimoine de l’Etat dans le secteur de l’électricité, “le Cameroun possède le troisième plus grand potentiel hydroélectrique en Afrique subsaharienne, estimé à l’heure actuelle à plus de 20 000 MW en capacité d’équipement, avec le bassin versant de la Sanaga fournissant près de la moitié du potentiel inexploité.”

Afin d’améliorer la capacité institutionnelle du gouvernement camerounais pour le développement des ressources hydroélectriques de la Sanaga, la Banque mondiale – via l’Association internationale pour le développement (IDA) – a accepté de financer le Projet d’assistance technique pour le développement de l’hydroélectricité sur la Sanaga (PATDHS), exécuté depuis octobre 2019.

Le PATDHS est mis en œuvre par le ministère de l’Eau et de l’Energie (Minee) et la société EDC, à travers deux unités de gestion de projet (UGP), soit une par institution.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *