Les fonds sont destinés à des projets en Mauritanie, au Niger, au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Mali
Le Groupe de la Banque mondiale a approuvé, le 10 juin, un financement de 465 millions de dollars pour le Projet régional d’accès à l’électricité et de stockage de l’énergie par batterie en Afrique de l’Ouest.
Le projet vise la mise en oeuvre d’activités dans certains pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), le renforcement des capacités de l’Autorité de régulation régionale du secteur de l’électricité de la Cedeao (ARREC), ainsi que le développement du réseau du Système d’échanges d’énergie électrique ouest-africain (EEEOA) avec la mise en place d’une infrastructure de stockage d’énergie par batteries.
D’après les données publiées par la Banque mondiale, “le projet financera des travaux de génie civil pour accélérer l’accès en Mauritanie, au Niger et au Sénégal”, mais également des activités au Niger et au Mali.
En Mauritanie, le projet concerne l’électrification des villes de Boghé, Kaédi et Selibaby, les villages voisins le long de la frontière sud avec le Sénégal.
Au Sénégal, des travaux d’électrification sont prévus pour les populations vivant à proximité des sous-stations en Casamance .
Les travaux d’accès au réseau sont également envisagés pour les localités situées le long du fleuve Niger et dans les régions du centre-est du pays, non loin de l’interconnexion entre le Niger et le Nigéria.
En Côte d’Ivoire, au Niger et, “à terme” au Mali, trois pays où l’EEEOA prévoit de déployer 793 mégawatts d’énergie solaire, le projet financera des équipements de stockage de l’énergie par batteries et les dispositifs pour intégrer les sources d’énergies renouvelables intermittentes dans le réseau électrique régional.
Les systèmes de stockage d’énergie visent à stocker l’énergie renouvelable produite en dehors des heures de pointe et à la redistribuer pendant les périodes de forte demande.