Egypte: la production a débuté sur le vaste champ gazier de Zohr




Le groupe pétrolier British Petroleum, qui a racheté 10% des parts de la concession abritant le champ, l’a confirmé mardi à la suite de l’annonce faite le 16 décembre par le ministère du Pétrole égyptien

 

Le groupe pétrolier British Petroleum (BP) a indiqué mardi, 19 décembre, l’entrée en production du vaste champ gazier de Zohr, découvert par l’Italien ENI en août 2015; confirmant l’annonce faite par le ministère du Pétrole égyptien le 16 décembre dernier.

Le gouvernement égyptien avait en effet indiqué que la production avait commencé au rythme de 350 millions de pieds cubes par jour. Le rythme devrait atteindre plus d’un milliard de pieds cubes par jour lors de l’achèvement de la première phase d’ici à juin 2018; et 2,7 milliards de pieds cubes par jour à terme.

Les gisements, les plus importants découverts à ce jour dans la Méditerranée, se trouvent en eau profonde, dans le bloc de Shourouk, que l’italien ENI exploite avec la compagnie pétrolière nationale égyptienne EGPC depuis janvier 2014.

Selon les estimations actuelles, le champ gazier de Zohr possède des réserves qui atteindraient 850 milliards de m3 cubes de gaz.

Le champ appartient à la concession Shourouk, détenue par Petrobel, joint-venture formée par l’italien ENI et l’egyptien EGPC.

BP informe avoir acheté 10% de parts de la concession auprès du groupe ENI en février 2017. Le russe Rosneft a acquis dans le même cadre 30% de parts de la concession auprès d’ENI en octobre 2017.

Selon une étude de la banque BNP Paribas, L’Egypte détenait, à fin 2015, les 16e réserves mondiales prouvées de gaz naturel (65 trillions de pieds cubes de gaz).  La zone offshore de Méditerranée orientale concentre 65% des réserves gazières totales.

Environ 60 à 65% du gaz produit en Egypte est utilisé pour la production de l’électricité. Le pays est devenu importateur net de gaz au cours de l’année budgétaire 2015/16. Le champ gazier de Zohr devrait permettre à l’Egypte de combler sa demande nationale et d’exporter l’excédent.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *