La Banque européenne pour la reconstruction et le développement va soutenir le gouvernement égyptien pour évaluer le potentiel de l’hydrogène bas carbone dans le pays d’Afrique du Nord, sa chaîne d’approvisionnement et ses débouchés, en particulier comme carburant dans les transports
L’Egypte, qui suscite déjà l’intérêt de sociétés telles que l’américaine H2 Industries et l’allemande Siemens Energy pour le développement de l’hydrogène “vert”, a conclu au début du mois un protocole d’accord dans ce secteur avec la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD).
Le protocole d’accord a été signé par la Banque avec le ministère égyptien de l’Électricité et des Énergies renouvelables ainsi que celui du Pétrole et des Ressources minérales, d’après le communiqué publié par la BERD le 07 mars.
Dans le cadre de cet engagement, la Banque va soutenir le gouvernement égyptien pour mener une évaluation du potentiel en hydrogène bas carbone, sa rentabilité et les domaines potentiels d’investissement; gérer les aspects réglementaires nécessaires pour attirer divers acteurs dans la chaîne d’approvisionnement, établir l’offre et la demande, étudier les opportunités dans le stockage, la conversion et le transport de l’hydrogène et ses dérivés.
L’hydrogène dit “bas carbone” est produit à partir de l’électrolyse de l’eau avec une source d’électricité renouvelable (éolien, solaire, hydroélectricité) ou via l’énergie nucléaire. Il est encore très peu développé à travers le monde étant donné que plus de 90% de ce vecteur d’énergie provient actuellement de processus à partir des énergies fossiles. L’hydrogène bas carbone est envisagé, entre autres, pour une meilleure intégration des énergies renouvelables dans les réseaux électriques. En Egypte, la BERD estime qu’il pourrait être utilisé comme carburant non émetteur de gaz à effet de serre dans le secteur des transports.
La Banque inscrit l’activité financée en Egypte dans le cadre des initiatives d’atténuation du changement climatique.