L’Egypte et la Grèce veulent veulent « aller de l’avant » dans le projet d’interconnexion de leurs réseaux électriques




Une réunion pour accélérer le projet a eu lieu entre les gouvernements des deux pays le 02 février

 

L’Égypte et la Grèce ont discuté, mercredi 02 février, de l’accélération de la mise en œuvre du projet bilatéral d’interconnexion électrique, alors que les pays du Moyen-Orient accélèrent leurs démarches pour renforcer leur sécurité énergétique par le biais d’accords d’interconnexion.

Lors d’une réunion tenue par visioconférence, les deux parties ont convenu de « prendre des mesures qui accéléreraient la mise en œuvre du projet d’interconnexion électrique en veillant à garantir la meilleure qualité possible », indique un communiqué du ministre égyptien de l’électricité, Mohamed Ahmed Chaker.

Le document réaffirme l’intérêt de son l’Egypte à « mettre en œuvre le projet d’interconnexion électrique (..) étant donné que l’Égypte et la Grèce représentent un pont pour relier le nord et le sud. Il a souligné que l’Égypte est la porte d’entrée de la Grèce vers les pays africains et que cette dernière représente la porte d’entrée du continent européen. »

M. Chaker a passé en revue les « étapes importantes en cours dans la connexion électrique avec les pays voisins. En effet, il existe des lignes de connexion entre l’Égypte, la Jordanie, la Libye et le Soudan, en plus du projet de liaison électrique avec l’Arabie saoudite, récemment mis en œuvre ».

De son côté, le ministre grec de l’Environnement et de l’Energie, Kostas Skrekas, a fait part de l’intérêt de son pays à « aller de l’avant pour accélérer la mise en œuvre de ce projet important, en raison de ses nombreux avantages techniques, économiques, environnementaux et sociaux », selon le même communiqué.

En octobre 2021, l’Égypte et la Grèce ont signé un protocole d’accord conjoint pour établir un réseau d’interconnexion sous-marin en Méditerranée orientale afin d’améliorer la sécurité et la fiabilité de l’approvisionnement en énergie électrique.es.

Le projet vise à contribuer à la sécurité énergétique en Europe en permettant à l’Égypte d’exporter ses excédents d’énergie vers le marché européen.

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