L’entreprise allemande a signé un protocole d’accord avec l’entreprise publique EEHC pour mettre en place 100 à 200 mégawatts d’électrolyseurs en vue de tester le marché
Après une lettre d’intention signée en janvier, Siemens Energy et la Société holding égyptienne d’électricité (Egyptian Electricity Holding Company, EEHC) ont fait un nouveau pas dans le projet commun de développer une industrie de l’hydrogène vert en Egypte.
Les deux parties ont signé un protocole d’accord au Caire à cette fin, a informé l’entreprise allemande le 24 août. Ledit document a été signé par le président-directeur général de Siemens Energy, Christian Bruch, et le président du conseil d’administration de EEHC, Gaber El-Dessouki.
Les étapes initiales porteront sur un projet pilote visant le déploiement d’électrolyseurs (appareils permettant la décomposition chimique de l’eau) d’une capacité globale de 100 à 200 MW pour trouver des partenaires, tester l’environnement réglementaire et les concepts logistiques, a expliqué Siemens Energy.
L’hydrogène vert est produit principalement par électrolyse de l’eau à partir d’électricité renouvelable. Il est envisagé, entre autres, pour une meilleure intégration des énergies renouvelables dans les réseaux électriques.
Pour l’entreprise allemande spécialisée dans les technologies de production d’énergie, l’Egypte a un potentiel dans les énergies renouvelables qui peut être utile au développement de l’hydrogène vert.
Siemens Energy n’est pas le seul acteur à s’intéresser au marché de l’hydrogène en Egypte. En juillet 2021, l’EEHC a signé un accord avec la compagnie énergétique italienne Eni pour une étude sur la faisabilité technique de la production d’hydrogène vert via l’électrolyse de l’eau à partir d’électricité renouvelable; et d’hydrogène bleu à partir du stockage du carbone sur des gisements “déplétés” (épuisés) de gaz.
